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Jatropha Curcas Rouge : vertus et bienfaits

Les vertus du Jatropha Curcas Rouge

Dans l’optique de trouver des remèdes naturels pouvant aider à guérir le Sida, les naturothérapeutes ont au fil des années découvert plusieurs plantes aux miraculeuses propriétés. Parmi ces plantes, l’une d’elles sort particulièrement du lot. Il s’agit du Jatropha rouge. Selon eux, cette plante aurait des propriétés médicinales qui peuvent guérir les séropositifs et les infections opportunistes. Dans cet article, allez à la découverte des vertus du jatropha que vous présente Ndiasanté.

 

Tout ce que vous devez savoir sur le Jatropha Rouge

Le Jatropha curcas est encore appelé pourghère en français, ou « tabanani » en Wolof ou encore « bagani » qui signifie poison en bambara à cause de sa toxicité. C’est une espèce d’arbuste non comestible de la famille des Euphorbiaceae originaire du Brésil. Le jatropha est une plante pouvant atteindre 8 mètres de hauteur. Ses feuilles sont pentagonales, cordées à la base, acuminées au sommet et peuvent aller à 17 cm de long sur 15 cm de large. Ses fleurs peuvent être de couleur rouge ou de couleur verte blanchâtre groupées en inflorescence. Malgré qu’elle soit toxique, cette plante est quand même cultivée notamment pour la production d’huile à usage industriel principalement (agro carburant par exemple).

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Le jatropha pousse est climat tropical. Ses racines fortes et profondes ainsi que son tronc à caudex qui constitue un réservoir d’eau lui permettent de résister à des périodes de forte sécheresse. Cette plante ne nécessite aucun entretien particulier et elle peut commencer à produire au bout d’une année. Cette plante peut vivre plus de 50 ans et sa culture requiert une bonne préparation du sol. Les centre de diversification du jatropha sont multiples (Amérique latine, Asie, Afrique).

Elle a été introduite en Afrique par le Portugais et les Espagnols au travers d’échanges maritimes qui remontent au XVIe siècle par les iles du Cap-Vert. L’introduction du jatropha au Sénégal remonte à la période coloniale et a pu être favorisé par la proximité entre le Sénégal et le Cap-Vert. L’espèce était alors utilisée comme haie vive de délimitation des champs.

La graine du jatropha, parfois appelée « noix des Barbade » (Barbados nut en anglais), contient 27 à 40% d’huile de jatropha et elle était utilisée dans la médecine traditionnelle. L’huile de jatropha entre dans la composition du savon de Marseille qui était exportée en France dans le temps et la plante malodorante sert à isoler les cultures de l’appétit du bétail. La coque séchée des graines est combustible et peut remplacer le bois du feu ce qui constituerait une solution à la déforestation en milieu rural et une source d’énergie dans les ménages ruraux.

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Les usages possibles du jatropha rouge

Le jatropha curcas rouge semble contenir des principes actifs ayant une activité désinfectante, antifongique et antiparasitaire susceptible d’être utilisée contre la malaria. Appelée « frofro baka » dans l’ethnie ivoirienne, cette plante joue aussi un rôle dans la conjuration du mauvais sort et plus spécifique l’huile issue de ses graines, les feuilles et l’écorce.

L’huile de jatropha a des vertus abortives en usage interne et externe. Cette huile permet d’expulser les vers intestinaux ; de traiter toutes sortes de rhumatisme et d’infections dermatologiques malgré les irritations qu’elle peut provoquer sur la peau dans la composition de revitalisants capillaires.

Le latex est connu pour cicatriser les plaies et il est réputé pour ses vertus hémostatiques et pour soigner les problèmes de peau. A l’usage externe, il sert à traiter les plaies infectées, les ulcères, la teigne, l’eczéma et les dermato mycoses.

Au séchage, le latex forme une pellicule étanche qui a des effets styptiques et est utilisé pour soulager les douleurs et les piqures d’abeilles ou de guêpes.

Séchée et réduite en poudre, l’écorce de la racine s’applique en cataplasmes pour usage externe. En décoction, les feuilles servent à soigner l’hypertension au Bénin et à la Réunion. Pour usage externe, le jus des feuilles s’emploie pour traiter les hémorroïdes au Bénin et en Madagascar.

En Guinée-Bissau, les feuilles sont bouillies dans de l’eau qui est ensuite prise par les femmes après accouchement pour faire monter le lait (galactagogue). Les tiges crues servent de bâtonnets à mâcher pour renforcer les gencives, traiter les saignements, les gencives spongieuses ou les abcès.

 

Les vertus de jatropha

Le jatropha encore appelé « au revoir SIDA » ou plus connu sous le nom de plante miracle, est la plante antirétrovirale par excellence. Elle possède des principes actifs dont on se sert pour soulager les séropositifs. Une fois ingérée, cette plante aide efficacement le système immunitaire de l’organisme à combattre le virus VIH ainsi que les infections et maladies opportunistes.

De plus, le centre de phytothérapie NDIASANTE a conçu un remède prêt à l’emploi à base de jatropha rouge et de plusieurs plantes antivirales pour traiter le Sida. Il s’agit de la pharmacopée N° 16 : Remède naturel contre le VIH SIDA. Ce traitement est très efficace contre le virus du Sida et il est disponible sur commande dans notre boutique en ligne.