L’arthrose est une maladie dégénérative qui se développe lorsque les cartilages des articulations se détériorent et cause un frottement des os les contres les autres. Selon la Société Françaises de Rhumatologie, l’arthrose affecte plus de 65 % des adultes. Toutefois, on remarque également une augmentation des cas d’arthrose chez les jeunes.
Les raisons de l’augmentation des cas d’arthrose chez les jeunes
La première raison qui explique une augmentation des cas d’arthrose chez les jeunes est l’obésité. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, un adolescent européen sur trois est en surpoids. Bien que cela puisse être causé par des facteurs hormonaux, héréditaires ou même métabolique, de plus en plus de jeunes sont soumis à de mauvaises habitudes alimentaires.
Il s’agit d’un abus d’aliment industriel, ultras transformés, de sucreries, etc. Les jeunes ont besoin d’adopter un style de vie qui permet de prévenir l’arthrose. De nombreuses études ont montré que l’obésité favorise l’arthrose et accélère son développement. En effet, les articulations du corps de l’individu obèse sont soumises à d’énormes pressions et contraintes.
Chez les jeunes obèses, l’arthrose de la main et du genou sont les plus fréquentes. Lors de la marche, le genou est soumis à une pression représentant 5 fois le poids du corps en moyenne. La pratique du sport qu’il soit occasionnel ou de façon professionnelle contribue de plus en plus non seulement au plaisir des jeunes, mais améliore également leur santé en général.
Malheureusement, il a été prouvé qu’une activité sportive sévère ou professionnelle, peut augmenter les risques de lésion articulaire. Elle peut conduire aussi à une lésion dégénérative de l’articulation. Cela renforcerait les contraintes sur l’articulation et favoriserait l’installation d’une arthrose. Grace à l’essor de la nouvelle technologie, de plus en plus de jeunes s’adonne à un mode de vie complètement sédentaire.
Il s’agit d’une augmentation alarmante du temps passé allongé ou assis entre le lever et le couché. Selon l’OMS, la sédentarité est la quatrième factrice de risque de décès au monde. Une étude réalisée par l’OMS a montré qu’à âge égal, les jeunes du 21e siècle sont plus sujets à l’arthrose du genou (3 fois en moyenne) que leurs ancêtres.
Cela serait dû à la baisse de l’activité physique et de l’augmentation de l’Indice de Masse Corporelle (IMC). Les jeunes passeraient la majeure partie de leur journée assis devant des jeux vidéo à mal s’alimenter.
Les traitements de l’arthrose chez les jeunes
Chez les jeunes, le meilleur traitement pour l’arthrose serait de la prévenir totalement. Il s’agirait par exemple de leurs faire suivre des programmes de préventions des blessures dirigés sur la mécanique du corps et la force. Cela pourrait réduire considérablement le risque de blessure.
Selon les spécialistes, les jeunes athlètes doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour prévenir les blessures aiguës et les blessures de surutilisation. Le plus important est de travailler dans de bonnes conditions, de renforcer le corps et surtout de reconnaître ses limites.
De plus, il est recommandé aux jeunes d’avoir un mode de vie plus sain. Cela passe par une alimentation variée et équilibrée et une hydratation. Pour les jeunes ayant un travail sédentaire, il est recommandé de faire une pause toutes les heures pour se dégourdir les jambes. Pour eux, chaque effort est important, ils peuvent aussi choisir les escaliers aux ascenseurs, opter pour le vélo, etc.
En ce qui concerne le traitement proprement dit, il existe de nombreuses possibilités. Le traitement varie en fonction du type d’arthrose. Dans le cas de l’arthrose lombaire qui touche aussi les jeunes, il existe des traitements à base de corticoïdes et de myorelaxants. La kinésithérapie est également une option pour renforcer et stabiliser les muscles.
Dans le cas de l’arthrose du genou, il existe un nouveau traitement. Ce dernier est basé sur l’implantation de chondrocytes en culture autologue matricielle (MACI). Il s’agira de prendre les cellules cartilagineuses du jeune affecté, les dilater et les replacer dans une membrane de collagène (protéine). Ensuite, ces cellules seront implantées dans le genou pour participer à la restauration du cartilage endommagé.
